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lundi 26 mai 2014

Enfin un joyau à Mbanza-Ngungu, un hôpital moderne pour la ville


Test : Végétarien(ne), pourquoi ?

Test : Végétarien(ne), pourquoi ?

Le végétarisme fait de plus en plus d'adeptes. Privilégiant essentiellement les végétaux et les céréales, ce mode alimentaire exclut les produits animaux exceptés leurs dérivés (œuf, lait, crème, beurre...). Les végétariens revendiquent une hygiène de vie basée sur une éthique rigoureuse qui respecte la vie animale. Et vous, pourquoi succomberiez-vous à la vague végétarienne ? Pour le savoir, faites le test.
 
     Question 1 : Vous mangez de la viande :   
           
           
         
      
 Question 2 : Lorsque vous mangez de la viande, vous pensez à l'animal:                
              
              
              
 

Question 3 - Votre copine vous dit que le végétarisme, c'est avant tout un effet de mode. Vous lui répondez que:
              
              
              
     
 
Question 4 - En achetant un poulet, faites vous attention à sa provenance?                
              
              
              
               
 
Question 5 - Vous trouvez le goût de la viande:                               
              
              




Caramels au beurre demi-sel et à la vanille bourbon

Caramels au beurre demi-sel et à la vanille bourbon

Type : Dessert
Nombre de personnes : 6 personnes
Préparation : 5 minutes
Cuisson : 20 minutes

Ingrédients
Fendez la gousse de vanille en deux. Portez la crème, le beurre et la vanille à ébullition, puis retirez la gousse. Dans une autre casserole, faites cuire le sucre et le glucose jusqu’à l’obtention d’un caramel blond. Hors du feu, ajoutez le mélange de crème et de beurre. Puis faites cuire à nouveau sur feu doux pendant trois minutes. Versez la préparation sur une plaque d’un centimètre de hauteur. Laissez refroidir. Découpez le caramel en carrés de deux centimètres de côté. Enveloppez chaque bonbon dans du papier transparent.

Préparation
 
Idées : Grâce au glucose, les caramels restent mous. On peut s’en procurer chez son pâtissier. Il est possible de le remplacer par du sucre, mais les caramels seront un peu plus durs.

http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/caramels-au-beurre-demi-sel-et-la.html

Vol-au-vent de ris de veau et écrevisses « Pattes Rouges »

Vol-au-vent de ris de veau et écrevisses « Pattes Rouges »

Type : Plat
Nombre de personnes : 6 personnes
Préparation : 40 minutes
Cuisson : 30 minutes

Ingrédients

400 g de ris de veau
30 écrevisses « pattes rouges »
500 g de pâte feuilletée
50 g de beurre clarifié
½ l de bouillon de volaille
25 cl de crème fraîche liquide
120 g de foie gras de canard en terrine
3 l de court-bouillon
300 g de champignons de Paris
50 g de graisse de canard
5 cl de crème montée
Sel et piment d’Espelette

Préparation

Faites dégorger les ris de veau. Préchauffez votre four à 200 °C. Détaillez la pâte feuilletée en six bandes d’environ six centimètres de large et vingt centimètres de long. À l’aide d’un pinceau, badigeonnez-en les deux faces de beurre clarifié.
 
Disposez chaque bande de pâte entre deux bandes de papier sulfurisé. Enroulez chacune d’entre elles autour d’un emporte-pièce de six centimètres de diamètre et enfournez-les pendant huit minutes.
Réservez dans un endroit sec.
 
Dans une casserole, versez le bouillon de volaille et la crème liquide. Laissez réduire de moitié. Ajoutez le foie gras et faites cuire pendant huit minutes. Mixez le tout et passez au chinois. Assaisonnez. Faites blanchir les ris de veau pendant huit minutes.
 
Laissez-les refroidir. Épluchez-les et détaillez-les en petits dés de deux centimètres de côté. Faites cuire les écrevisses quatre minutes dans un court-bouillon.
Détachez les queues et décortiquez-les. Épluchez les champignons de Paris et détaillez-les en quartiers.
Au moment de servir, assaisonnez les écrevisses, les ris de veau et les champignons de Paris. Poêlez-les séparément avec un peu de graisse de canard. Rassemblez le tout dans une sauteuse.
Dans chaque assiette, posez un rouleau de pâte feuilletée et versez la garniture au centre. Ajoutez la crème montée dans la sauce, émulsionnez et versez-en un peu dans chaque feuilletage. Présentez le reste en saucière.
http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/vol-au-vent-de-ris-de-veau-et.html

Le Noël imaginaire à Kinshasa

FOME CULINAIRE, notre « cuisinière des émotions », partage chaque mois avec nous ses recettes les plus personnelles et nous raconte les histoires, les souvenirs, les émotions qui les ont inspirées.
Ce mois-ci, son menu pour un Noël imaginaire.

Si j’avais un vœu à faire pour les fêtes, ce serait de réunir Odile, Francy, Elvire, Aceel, Arnaud, Alix, Hansie, Anselme, Dana, Daniela, Daddy, et ma mère, mes sœurs ainsi que mes nièces et neveux qu’ils n’ont vu depuis si longtemps. Comme je parle souvent de ma mère, Hélène Kikeba, j’ai plutôt imaginé des recettes qui évoquent les gens de ma famille.
 
J’ai associé l’huître à mon grand-père Jean, qui avait un restaurant deux étoiles, le roi Jean comme on l’appelait. Une figure incroyable, respectée pour sa cuisine de terroir. En hiver, il nous emmenait au “marché au gras”, à Villeneuve, où s’échangeaient les plus beaux canards et foies gras de la région. Nous étions fiers de marcher à ses côtés.
Pierre, mon grand-père maternel, était artisan charpentier. Je garde le souvenir de l’odeur du bois qu’il découpait dans son atelier.
Parmi tous les plats traditionnels en sauce, j’ai choisi les ris de veau avec le vol-au-vent, qu’il affectionnait particulièrement. Mais j’ai plus de souvenirs avec mon arrière-grand-père Louis, qui a vécu plus longtemps que Pierre.
 
Après la sortie de l’école, il nous attendait dehors dans son fauteuil d’osier, mon frère, mes cousins et moi, avec des caramels Poulain.
Des moments inoubliables de mon enfance, qui imprègnent toutes mes créations culinaires. Aujourd’hui, sur mon chariot de mignardises, il y a toujours des caramels.

Huîtres fines de claire en gelée de concombre

Type : Entrée
Nombre de personnes : 6 personnes
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 5 minutes
Ingrédients
24 huîtres fines de claire
2 concombres
3 feuilles de gélatine
2 tranches de pain de seigle
30 g de graisse de canard
1 pomme granny-smith
100 g de gros sel de mer
 
Préparation
Passez les concombres à la centrifugeuse, puis au chinois pour obtenir trois cents grammes de jus. Portez-en un tiers à frémissement sur feu doux. Incorporez les feuilles de gélatine. Une fois celles-ci bien fondues, mélangez avec le reste du jus et laissez prendre au réfrigérateur.
Détaillez les tranches de pain en bâtonnets. Passez-les sous un gril avec un peu de graisse de canard jusqu’à ce qu’ils deviennent très croustillants. Découpez de fins bâtonnets de pomme.
Ouvrez les huîtres. Videz leur première eau, détachez la chair du pied, puis attendez quelques minutes qu’elles rendent leur deuxième eau. Videz-la également.
Au moment de servir, tapissez six grandes assiettes de gros sel, puis, sur chacune d’elle, déposez quatre huîtres en rosace. Recouvrez leur chair de gelée de concombre que vous parsèmerez de croûtons de pain de seigle et de bâtonnets de pomme.
 
 

Manger, et savoir s’arrêter - Partie 2

La bouche, notre meilleur allié

« Tout l’enjeu est de maîtriser ce rassasiement gustatif : manger pour le plaisir et savoir s’arrêter quand celui-ci est atteint, assure Gérard Apfeldorfer. Parce que dans le cadre d’une alimentation variée, composée d’aliments qui n’ont pas tous la même densité calorique et énergétique, le remplissage du ventre n’est pas un critère pour savoir si nous avons mangé assez.
 
La quantité de nourriture que nous sommes capables d’avaler ne nous dit pas si notre repas nous a apporté suffisamment de calories ou non. »
Prenons l’exemple d’une personne au régime, qui ne composerait son déjeuner que d’haricots verts. Elle peut en manger suffisamment pour ressentir la plénitude du ventre et s’arrêter d’elle-même. Mais du point de vue gustatif, elle ne ressent aucune satisfaction. « Et ce, ajoute le spécialiste, d’autant plus que les aliments de faible intensité calorique, tels que les légumes, n’apportent aucune lassitude gustative.
En bouche, ils ont toujours le même goût. »
À peine quelques heures plus tard, elle aura donc de nouveau faim, parce que son repas ne l’aura pas rassasiée.
À l’inverse, si nous ne mangeons que du foie gras ou du chocolat, c’est la sensation en bouche qui va nous arrêter. Lorsque nous sentirons que continuer risque de nous écœurer, et que le plaisir n’est plus là. Et ce, même si le ventre, de son côté, n’est pas plein.

Manger en pleine conscience

À lire aussiManger en pleine conscience
Le plaisir de se mettre à table est trop souvent gâché par la peur de la malbouffe.

Comment se réconcilier avec notre assiette ?

En écoutant notre faim, notre instinct et nos sens… Tout simplement.
Bien repérer le rassasiement gustatif nécessite donc d’être à l’écoute de notre corps lorsque nous mangeons, ce qui demande d’être pleinement à ce que nous faisons (être assis, sans regarder la télévision ni lire en même temps, prendre le temps de bien mâcher, de respirer profondément entre chaque bouchée…) et de nous interroger.
“Qu’est-ce que je ressens dans ma bouche ?
Est-ce que c’est encore plaisant ou est-ce que si je continue, je vais arriver au dégoût ?”
 
Cela nécessite d’être attentif à nos sensations, mais surtout d’éprouver du plaisir dès le début du repas, sans quoi, la fin de ce plaisir ne pourra jamais arriver.
Et si nous mangeons ainsi, en pleine conscience, nous mangeons forcément plus lentement. Nous avons donc plus de chance de ressentir la plénitude du ventre avant de l’avoir dépassée. Un cercle vertueux sur lequel repose les clés d’une alimentation auto-calibrée sur nos besoins, et sur rien d’autre.
« C’est le même principe pour nos émotions, conclut Gérard Apfeldorfer. Lorsque nous nous sentons submergé, il suffit de choisir un aliment qui nous fait réellement envie et de le déguster en pleine conscience. » En étant entièrement concentré sur nos sensations en bouche.
En le mâchant lentement, et en le sentant glisser dans notre gorge. 
 
Alors, la tablette de chocolat peut sans difficulté se réduire à un simple carré, en cas de coup de blues. Un carré pleinement dégusté, savouré, et apprécié. Un carré qui se suffit alors à lui seul.
 
http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/manger-et-savoir-sarreter-partie-2.html

Manger, et savoir s’arrêter - Partie 1

Manger à sa faim, mais pas plus. Cela coule de source. Pourtant, nous sommes nombreux à ne pas savoir quand nous arrêter, à « avoir les yeux plus gros que le ventre ».
 
Résultat : nous mangeons trop.
Comment nous reconnecter à nos sensations alimentaires ?
 
Le point avec le psychiatre et psychothérapeute Gérard Apfeldorfer, spécialiste du comportement alimentaire et co-fondateur du programme Linecoaching.
 
Comment mangez-vous ? La nourriture est-elle pour vous source de plaisir ou de contrainte ? De quoi avez-vous vraiment faim ? 20 questions pour le découvrir.
 
Il y a ceux qui finissent systématiquement leur assiette, ceux qui ne peuvent pas s’empêcher de se resservir, ou encore ceux qui comptent les calories, au point d’en oublier ce qu’ils aiment vraiment manger ou non. Les premiers sont formatés par de mauvaises habitudes éducatives, les autres cherchent à “se remplir” par la nourriture, les derniers sont dans l’hyper-contrôle. Mais tous partagent un point commun : ils ne sont ni à l’écoute de leur corps, ni de ses besoins.
 
Résultat ?
 Ils perdent contact avec leurs sensations alimentaires.
 
« Il y a réellement deux obstacles qui peuvent nous couper de nos repères, explique Gérard Apfeldorfer. Les régimes d’abord.
Dès lors que nous cherchons à contrôler la qualité et la quantité de ce que nous mangeons, en faisant passer les critères diététiques et restrictifs avant notre plaisir, nous négligeons nos sensations alimentaires. »
 
Le risque, à force de privation : craquer sur une tablette de chocolat, compenser la frustration par du grignotage compulsif.
« D’autre part, ajoute le psychiatre, se trouve notre difficulté à gérer nos émotions, que la nourriture a la capacité de calmer. L’ennui, la colère, la tristesse…
Quand celles-ci sont fortes, nous réagissons dans l’urgence : nous voulons manger vite, beaucoup, et de préférence, des aliments riches, qui sont ceux qui nous apaisent le plus. » Et pourtant, il est possible de trouver du réconfort en mangeant, mais de façon plus mesurée.

La faim du ventre

Fin du repas. Repus, nous nous touchons le ventre, et d’un air satisfait, nous pensons « j’ai bien mangé, je n’ai plus faim. »
Question d’habitude, d’éducation, de croyance, nous sommes nombreux à penser que notre ventre est notre meilleur allié. Il gargouille lorsque nous avons faim, se remplit et s’apaise lorsque nous avons mangé. « Et d’une certaine manière c’est vrai, admet Gérard Apfeldorfer, c’est notre ventre qui nous indique la fin de la faim : la satiété.
Le signal arrive directement du tube digestif. Le souci, c’est qu’il faut attendre que la nourriture soit arrivée au niveau du duodénum (la partie la plus haute de l’intestin) pour que le message soit ensuite transmis au cerveau. C’est un processus qui prend environ quinze minutes. »
 
Quinze minutes pendant lesquelles, bien souvent, nous avons continué de manger, croyant que nous avions encore faim. Et c’est pourquoi le « je n’ai plus faim » devient bien trop souvent le fameux « j’ai trop mangé »…

La faim en bouche

« Le deuxième siège de nos sensations alimentaires, explique le psychiatre, c’est notre bouche. C’est d’elle que partent les signaux de plaisir, la satisfaction, mais aussi le rassasiement gustatif : la fin du plaisir à manger un aliment. En pratique, voilà comment cela se passe : je mange un steak-frites. Après plusieurs bouchées, j’ai le sentiment, en bouche, que le goût du steak-frites ne me séduit plus. Je n’ai plus d’appétit pour ce steak-frites.
Ce qui ne veut pas dire que je n’ai plus faim du tout. Je vais donc me tourner vers un autre aliment. Mon dessert par exemple. » C’est donc grâce au rassasiement gustatif que nous avons la capacité de passer d’aliments en aliments, de manger varié, et équilibré, mais surtout de savoir quand nous avons mangé assez, en quantité, d’un aliment donné.
 
     

Manger en pleine conscience - Partie 2

Apprivoiser sa faim

Faut-il pour autant s’oublier dans la nourriture ? « La seule personne qui sait ce dont elle a besoin, c’est vous », nous disent les spécialistes. Si l’on écoute ses envies et que l’on s’arrête quand on n’a plus faim, le poids est régulé. C’est l’idée de l’« intuitive eating », un mouvement mondial qui prône le rétablissement des sensations alimentaires (mouvement popularisé par Evelyn Tribole et Elyse Resch, auteures d’Intuitive Eating : A Revolutionnary Program That Work, St Martin's Griffinn, 2003).
 
Un régime sans régime que préconisent désormais en France quelques thérapeutes, comme le psychiatre Gérard Apfeldorfer, le nutritionniste Jean-Philippe Zermati et la plupart de leurs collègues du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (Gros). Première étape : apprendre à reconnaître la faim, la vraie. Pour cela, les thérapeutes préconisent de sauter le petit-déjeuner afin d’attendre les premiers signes physiques : les gargouillis du ventre que certains accueillent parfois avec anxiété tant ils avaient oublié ce que c’était. Une fois la faim apprivoisée, le plus dur est de savoir s’arrêter quand on a assez mangé.
Ce sentiment de satiété reste difficile à identifier, surtout lorsqu’on a passé son temps entre restrictions et compulsions. Il survient plus de vingt minutes après que l’on ait commencé à manger. L’impression de perte de saveur de ce qui nous semblait délicieux en début de repas est un autre signal d’arrêt… Dès que le plaisir s’efface, il est temps de cesser de manger, quitte à prendre une collation en attendant le repas suivant.
 
Enfin, pour renouer avec le plaisir, il est conseillé de mobiliser tous ses sens. Les thérapeutes du Gros demandent à leurs patients de venir avec un aliment préféré, de décrire sa forme, sa couleur, et de le toucher pour en ressentir la texture. Ils sollicitent aussi l’odorat qui réveille souvent les émotions liées à l’enfance, émotions qui ont conditionné notre rapport à la nourriture. Enfin le goût : l’aliment est dégusté lentement et gardé vingt secondes en bouche.
 
Ceux qui font ce test lui découvrent alors bien des saveurs qu’ils ignoraient… « Mais cette pleine conscience n’est pas forcément à la portée de tous et ne se résout pas uniquement autour de la table », remarque le naturopathe Thomas Uhl. Le stress et les émotions négatives sont parfois difficiles à faire taire.
 
Pour lui, il est essentiel de se poser ces questions en mangeant ou en grignotant : suis-je en train de compenser ? Et si oui, pourquoi ce manque de sérénité ?
 
Dans ce cas certaines activités comme le yoga, la méditation, le qi gong ou les danses qui libèrent l’expression corporelle sont indiquées : « Manger en conscience c’est aussi entreprendre une démarche plus holistique qui apporte un équilibre de vie. » En d’autres termes, c’est retrouver une vérité perdue qui tient en trois mots : manger pour vivre. 

10 conseils pour retrouver le plaisir de manger

Un accompagnement sur-mesureLes régimes mettent à mal nos réflexes et nos sensations alimentaires.

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Vous souhaitez perdre du poids sans faire de régime ?

C'est ce que propose le programme Linecoaching, mis au point par le psychiatre-psychothérapeute Gérard Apfeldorfer et le nutritionniste Jean-Philippe Zermati, experts en comportements alimentaires.
 
La plupart des thérapeutes s’accordent sur des conseils simples pour renouer avec les sensations alimentaires et se libérer des schémas qui nous conditionnent.
• Attendez d’avoir faim pour manger.
• Renoncez au régime et surtout ne commencez pas la journée en prévoyant de vous restreindre.
• Buvez un verre d’eau avant le repas, car la soif peut être interprétée comme de la faim.
• Déjeunez en paix, sans radio, ni télé ni ordi, ni journaux et, une fois de temps en temps, seul.
  À l’écoute de vos sensations, vous ne vous ennuierez pas !
• Prenez le temps de regarder, de humer puis de déguster doucement votre repas.
• Ralentissez au mieux votre rythme, mastiquez, posez vos couverts, buvez une gorgée…
• En cas d’envie de grignoter en dehors du repas, obligez-vous à vous asseoir et à le manger
  lentement en l’appréciant. Posez l’en-cas dès que le plaisir disparaît.
• Notez sur une feuille ce que vous avez mangé et ce que vous avez éprouvé comme émotion à ce
  moment-là. Cela vous permet de prendre conscience de ce que vous cherchez dans certains
  aliments : du réconfort, un apaisement, une addiction…
• Soyez bienveillant avec vous et ne vous reprochez pas vos excès. Attendez seulement d’avoir faim
   pour le repas suivant.
• Faites-vous du bien autrement qu’en mangeant.
 
http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/manger-en-pleine-conscience.html

Manger en pleine conscience - Partie 1

Le plaisir de se mettre à table est trop souvent gâché par la peur de la malbouffe.
 
Comment se réconcilier avec notre assiette ?
En écoutant notre faim, notre instinct et nos sens… Tout simplement.
 
Sentir l’eau monter à la bouche et les papilles frémir ; entendre sa faim avant de s’installer à table ; détecter les différents goûts et s’en délecter ; jouir d’être rassasié après quelques bouchées… Manger en pleine conscience, c’est ça. C’est écouter ses sensations, faire confiance à son corps, laisser parler son instinct et, de l’entrée au dessert, chasser les pensées parasites… Une recette simple comme un plat du jour, que le bon sens devrait tous nous inciter à suivre.
Et pourtant ! Manger est devenu aujourd’hui pour beaucoup une véritable épreuve.

Dès l’entrée de sa cuisine, on s’interroge : manger quoi ?
Comment ?
À quelle sauce ?

Face aux fourneaux, les injonctions contradictoires se télescopent dans un bruit de casseroles. Une « cacophonie diététique » résume l’inventeur de l’expression, le sociologue Claude Fischler (auteur de L’Homnivore : le goût, la cuisine et le corps, Odile Jacob, “Poches”, 2010). Noyés sous les alertes alimentaires qui nous rendent méfiants, assommés par les diktats de la minceur et menacés par les lois du perfectionnisme diététique, nous ne savons plus à quel « sain » nous vouer. De guerre lasse, nous hésitons alors à nous vautrer dans l’anarchie alimentaire ou, au contraire, à nous laisser enfermer dans la prison de l’orthorexie.

Perte d'instinct, perte de repères

Dans les cabinets des nutritionnistes, des psys et désormais chez les naturopathes, les patients ne viennent plus forcément pour maigrir, mais pour savoir comment se nourrir. Ces spécialistes le constatent : nous consacrons un temps incroyable à penser à notre alimentation en essayant de la rationaliser avec nos croyances et les connaissances scientifiques du moment…
 
Or ce remue-méninges entre vite en conflit avec notre appétit qui enfle au fur et à mesure que nous le négligeons. Car à trop théoriser sur la nourriture, nous n’écoutons plus nos corps et nos émotions, et nous n’entendons plus les signaux que nous envoient la faim et la satiété. Cette surdité ouvre la porte à tous les excès.
« Lorsque l’on mange avec sa tête, c’est avec méfiance, la peur au ventre », rappelle le psychiatre et psychothérapeute Gérard Apfeldorfer en préambule de Manger en pleine conscience.
 
L’auteure, Jan Chozen Bays, pédiatre et professeur de zen, y propose une méthode à la portée de tous qui permet de redécouvrir les types de faim qui nous assaillent, le rassasiement, la satiété…
 
Son idée maîtresse ?
Percevoir l’acte de manger à travers tous nos sens. Pour en retrouver le plaisir et éviter les automatismes qui nous mènent à la malbouffe ou au surpoids, il suffit de porter notre attention dénuée de tout jugement sur le moment présent, en l’occurrence l’acte de manger.
Comme lorsque nous n’étions encore que de petits enfants et que nous entretenions encore un rapport instinctif à la nourriture. Selon Jan Chozen Bays, jusqu’à 4 ans, un enfant sait quand il a faim et quand il a assez mangé.
Comme le souligne la thérapeute qui anime des ateliers d’alimentation en pleine conscience dans un monastère de l’Oregon : « Les repas sont pour eux des pauses de ravitaillement, brèves mais nécessaires, au milieu de leur période de jeu.
Dans l’emploi du temps d’un enfant manger n’est que secondaire. »
C’est en grandissant que les choses se compliquent.
 
La nourriture ne fait plus seulement office de carburant, mais elle sert aussi à nous apaiser, à distraire, à séduire, à récompenser et même à punir… « Tout le processus de l’alimentation est devenu une préoccupation majeure et une espèce de médicament en vente libre pour calmer de nombreuses pressions et l’anxiété générées par les modes de vie hyperactifs », explique la thérapeute. La relation franche et directe que nous avions avec nos repas est parasitée par des habitudes alimentaires transmises par notre milieu et nos proches. Et l’esprit a fi ni par tenir le corps au détriment des sensations. Les « on finit son assiette », les « tu dois manger deux produits laitiers par jour » ou les « ça n’est pas bon pour ta santé » et autres ordres et inquiétudes ont gâché notre sagesse alimentaire innée et notre plaisir innocent.

Retrouver les sensations alimentaires

Concrètement comment faire pour les retrouver ?
D’abord manger moins et mieux, résument les spécialistes.
 
Beaucoup d’entre eux voient d’ailleurs se profiler les signes d’une réconciliation avec nos assiettes. Une embellie que nous devons paradoxalement à l’accumulation depuis trente ans des scandales alimentaires, de la vache folle à la lasagne de cheval.
Après l’indignation et la méfiance, nous voulons du bon dans notre cuisine. Nous accordons désormais plus d’importance à la qualité des produits, à leur provenance, à leur saisonnalité. Le bio continue son ascension, et, temps de crise oblige, nous devenons aussi locavores en privilégiant les produits locaux.
 
Autre bonne nouvelle, pour la santé et la planète, nous consommons moins de viande qu’autrefois. Nous nous mettons aussi plus souvent à la cuisine, le succès des livres de recettes, des blogs culinaires et des émissions de télé en témoigne.
Or rien de tel que de mettre la main à la pâte pour, selon les spécialistes, recouvrer ses sensations alimentaires et renouer avec le plaisir à table. Autre signe d’une réconciliation : la mise au pilori officielle des régimes amaigrissants pour cause de dangerosité par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en 2011. Avec leurs obligations, leurs « interdits », ces régimes nous obligeaient à nous contrôler sans cesse, quitte à nous couper de nos envies et de nos besoins et à nous pousser à des excès dangereux.
 
http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/manger-en-pleine-conscience-partie-1.html

Retrouver ses sensations alimentaires - Partie 3

Déguster de tous ses sens

Parce qu’à force d’enchaîner restrictions et compulsions, nous finissons par perdre le goût des choses, Katherine Kuréta-Vanoli pratique dans son cabinet des instants de « dégustation ». Elle demande au patient d’apporter un aliment qu’il apprécie particulièrement et lui propose de le manger avec elle, selon un rituel précis.
 
Objectif :
Mobiliser tous les sens. La vue, d’abord. Le patient décrit l’aliment, l’emballage s’il y en a un, la couleur, la forme. Une expérience récente menée par des psychologues suisses a déterminé que la vue joue un rôle essentiel dans la régulation de l’appétit et de la prise alimentaire (en faisant dîner des convives dans une obscurité totale, des chercheurs ont amené la moitié d’entre eux à engloutir d’énormes rations, jusqu’à 30 % plus importantes que la normale (Appetite, octobre 2010)).
 
Le toucher, ensuite.
Quelle en est la texture : tendre, dure ?
Puis vient l’odorat, primordial pour la diététicienne : « La mémoire olfactive permet de réveiller des émotions liées à l’enfance ou à nos proches, et qui en disent beaucoup sur les raisons qui font qu’une barre chocolatée soit devenue un refuge. »
 
Enfin, le goût. Le patient est invité à mordre dans le biscuit, par exemple, à le faire tourner dans sa bouche pour en déguster toutes les saveurs, et ensuite à le faire descendre doucement dans sa gorge. « Très souvent, mes patients trouvent que l’aliment n’a pas le même goût que chez eux !
Pourtant, c’est exactement la même tablette de chocolat ou le même gâteau. Simplement, en le dégustant, ils ont pris conscience de ce qu’ils mangeaient vraiment. »
 
Résultat : « Le plus souvent, ils n’arrivent même pas à le terminer. » Renouer avec ses sensations alimentaires, c’est en somme prendre le temps d’écouter les messages de son corps. Se souvenir que l’acte de manger est une nécessité biologique que notre esprit n’a pas à contrôler, sous peine de brouiller les messages. C’est aussi s’autoriser à éprouver du plaisir. Celui de calmer sa faim autant que de se délecter de ses mets préférés.
 
Renouer avec le plaisir ?
Une perspective bien plus réjouissante que celle de se priver de tout.

Le plaisir pas à pas

Un accompagnement sur-mesureLes régimes mettent à mal nos réflexes et nos sensations alimentaires. Vous en avez assez des restrictions qui se soldent le plus souvent par des craquages et des kilos supplémentaires ? Vous souhaitez perdre du poids sans faire de régime ? C'est ce que propose le programme Linecoaching, mis au point par le psychiatre-psychothérapeute Gérard Apfeldorfer et le nutritionniste Jean-Philippe Zermati, experts en comportements alimentaires.
Les nutritionnistes membres du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids (Gros) fondent leur travail sur les sensations alimentaires. Quelques conseils parmi ceux qu’ils prodiguent à leurs patients.
 
Avant le repas
Attendre d’avoir faim pour manger.
Ne pas démarrer la journée en prévoyant de se restreindre.
 
Pendant le repas
Ne pas se forcer à finir son assiette, s’arrêter au moment où le plaisir disparaît.
Se consacrer entièrement à son repas (pas de télévision, ni de livre ni de radio).
Prendre le temps de déguster les aliments, de les regarder, de les sentir, puis les manger doucement.
En cas d’envie d’une collation entre les repas, s’obliger à s’asseoir pour la manger et la déguster.
 
Après le repas
Noter dans un carnet ce que l’on a mangé et ce que l’on a éprouvé à ce moment-là comme émotion.
Ne pas se reprocher ce qui a été mangé avec excès.
Se rassurer en se disant que l’on attendra d’avoir vraiment faim pour prendre le repas suivant.
 
http://fome-cuisine.blogspot.com/2014/05/retrouver-ses-sensations-alimentaires_5832.html

Retrouver ses sensations alimentaires - Partie 2

Apprivoiser la faim

Convaincue elle aussi que bannir certains aliments a l’effet inverse de celui recherché, Katherine Kuréta-Vanoli, diététicienne et vice-présidente du Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids, s’attelle dans son cabinet à réconcilier ses patients avec leurs sensations. Première étape : apprendre à reconnaître la faim. « Je demande en général au patient de sauter le petit déjeuner et d’attendre les premiers signaux physiques, comme les gargouillis dans le ventre.
 
Pour certains, c’est très anxiogène, car ils mangent justement par peur d’avoir faim. Pour d’autres, la difficulté est d’identifier ces signaux. L’angoisse, par exemple, peut être confondue avec la faim parce qu’elle se traduit par un nœud à l’estomac. »

Le psychiatre, spécialiste du comportement alimentaire, nous réapprend à manger en prêtant d’abord attention aux messages du corps. Des conseils à mettre en pratique pour pacifier notre rapport à la nourriture et pour transmettre une bonne éducation alimentaire à nos enfants (Odile Jacob, “Poches”, 2009).
Anne, 50 ans, a récemment fait cet exercice avec une nutritionniste pratiquant les mêmes méthodes que Katherine Kuréta-Vanoli : « À 16 heures, je n’avais toujours pas mangé et j’étais incapable de savoir si j’avais faim ou pas.
Une révélation pour moi : depuis des années, je croyais m’alimenter de manière appropriée parce que je faisais attention à ce que mes repas soient équilibrés, alors qu’en réalité je ne sais plus ce qu’est avoir faim. Et pour cause, je mange en permanence. »
 
Une fois la faim apprivoisée, le plus dur reste à faire : parvenir à s’arrêter quand on a assez mangé. « Le rassasiement est moins évident à identifier, confirme la diététicienne. Je dis toujours à mes patients que l’un des signes est l’impression de perte de saveur de ce qui nous semblait délicieux au début du repas et la diminution de l’envie de manger.
 
Quand le plaisir disparaît, il est temps de s’arrêter. Les premiers temps, on peut avoir à nouveau faim avant le repas suivant et avoir besoin d’une collation. Ce n’est pas grave. Ce que nous mangeons avec faim ne fait pas grossir. »
A suivre...
 
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Retrouver ses sensations alimentaires - Partie 1

Régimes, interdits, grignotages brouillent les signaux de la faim et de la satiété, et nous poussent à manger n’importe quoi, n’importe quand. Une psychologue et une diététicienne nous expliquent comment écouter les messages de notre corps pour en finir avec les excès sans renoncer au plaisir.
 
« Avant de commencer une thérapie, j’avais l’impression d’avoir faim tout le temps, confie Alexandra, 35 ans. Je mangeais beaucoup, convaincue que j’en avais besoin pour éviter d’avoir faim deux heures plus tard. » Depuis l’âge de 13 ans, William, 38 ans, suit des régimes : « Je n’ai vécu que des périodes de rémission entre deux diètes. » De ces années de privation, il garde aujourd’hui une incapacité à identifier sa faim ou à la respecter : « Je mange pour me détendre, pour m’occuper les mâchoires quand je m’ennuie, pour combler le vide, bref, sans jamais avoir faim. Cela m’angoisse. »

La restriction : mère de tous les maux ?

Michelle Le Barzic, psychologue clinicienne et auteure avec Marianne Pouillon de La Meilleure Façon de manger (Odile Jacob, 1998), rappelle que ce type de comportement trouve généralement sa source dans la petite enfance : « L’attitude des parents, notamment de la mère, face aux besoins de l’enfant va permettre la mise en place d’un comportement alimentaire régulé qui perdure à l’âge adulte. » Si elle l’observe attentivement et qu’elle est à son écoute, elle comprend très vite que tous les pleurs ne sont pas la manifestation de la faim. En s’adaptant à son rythme et en répondant de manière appropriée à ses demandes – un biberon s’il a faim, un câlin s’il est triste, un change s’il est sale –, elle lui apprendra à reconnaître la satiété et à éprouver le bien-être que celle-ci procure. Cependant – et même si tout s’est bien passé dans les premiers mois de la vie –, l’attitude face à l’alimentation peut se gâter plus tard, par exemple si l’enfant se voit consolé par un bonbon ou un morceau de chocolat dès qu’il se fait mal.
 
Pour la psychologue, la cause des maux alimentaires réside surtout dans la restriction cognitive, ce mécanisme psychologique qui consiste à décider de moins manger parce que, un matin, nous avons du mal à fermer notre jean. L’intention de se restreindre provoque alors une frustration qui coupe de ses envies et de ses besoins. « Après s’être forcé à déjeuner d’un poisson à la vapeur plutôt que d’une appétissante blanquette de veau, impossible de ne pas craquer le soir devant le réfrigérateur », résume Michelle Le Barzic. La culpabilité mène tout droit à la tablette de chocolat en fin de repas. Tablette que nous n’aurions même pas regardée si nous avions écouté nos envies à l’heure du déjeuner.
 
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Maigrir sans régime Généralités

Maigrir sans suivre un régime restrictif, sans aliment interdit, sans reprendre les kilos perdus (et parfois plus encore)… c’est possible ! Comment ? En apprenant à manger différemment, et surtout, en respectant son corps : sa faim, sa satiété, son poids d’équilibre… Une méthode anti-régime inspirée des thérapies comportementales et cognitives (TCC) pour perdre, naturellement, ses kilos en trop.


Nos sensations alimentaires
Régimes, interdits, grignotages brouillent les signaux de la faim et de la...
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Comment éviter d’avaler des pesticides ? - Partiie 2

Faire le tri

En moyenne, les fruits contiennent davantage de résidus de pesticides que les légumes : d’après la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), en 2004, 66 % des légumes étaient cultivés sans résidus, contre 34 % des fruits. Les plus imprégnés : pêches, fraises, pommes, laitue, tomates. Viennent ensuite, les poivrons et le raisin… Les légumes racines sont davantage protégés (à l’exception des pommes de terre, très polluées), tout comme ceux qui sont à l’abri d’une cosse, comme les petits pois.

Regarder les provenances

Les aliments importés peuvent avoir été traités avec des substances interdites en France. Côté fruits, les fraises espagnoles, noyées sous les fongicides et les pesticides, sont l’archétype de ce qu’il faut éviter. Quant aux produits cultivés hors Union européenne, leurs taux de résidus de pesticides peuvent être très nettement supérieurs à la norme imposée par la Communauté, a montré la Direction générale santé et protection des consommateurs (DG Sanco).

Éplucher les fruits et légumes

Indispensable lorsqu’ils ne sont pas bio. Certes, une grande partie des nutriments se trouve dans la peau. Cela dit, les études réalisées sur les fruits et légumes, en vue de démontrer leurs bienfaits sur la santé, sont réalisées à partir d’aliments épluchés, prouvant ainsi que la pulpe est également riche en nutriments. Il est aussi conseillé de brosser les courgettes, aubergines et autres concombres. Les pommes (non bio) font figure d’exception : non seulement elles sont bourrées de pesticides, mais elles sont « cirées » à la morpholine, un additif montré du doigt par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Exit également la rondelle de citron dans les sodas et les infusions, à moins que le fruit soit bio et préalablement lavé.

Enlever les premières feuilles

Ce sont celles qui sont le plus en contact avec l’environnement. Cela concerne l’ensemble des légumes du type chou, endives, salade… D’ailleurs, à propos de cette dernière, mieux vaut éviter la laitue et lui préférer une variété plus rustique – comme la scarole, la mâche, le pissenlit, la roquette, la chicorée de Trévise –, moins traitée et davantage en phase avec les saisons.

Boire avec discernement

D'après le ministère de la Santé, l'eau ne véhicule que 10 % des pesticides que nous avalons. A priori, l'eau du robinet, si elle n'est pas exempte de tout soupçon, est extrêmement surveillée et sera déclarée impropre à la consommation si elle contient, par exemple, trop de nitrates. il est néanmoins recommandé, dans les régions très agricoles, de privilégier l'eau de source en bouteille pour les femmes enceintes et les jeunes enfants.

Quels effets sur notre santé ?

L'expérience danoise nous ouvre la voieEn 1985, au Danemark, le gouvernement a mis en place un « programme d’action sur les pesticides » avec des objectifs concrets de réduction. Depuis vingt ans, les agriculteurs ont diminué de moitié leur utilisation. Résultat : leurs légumes sont six fois moins contaminés que ceux qu’ils importent, le taux de pesticides dans l’eau a été diminué par deux et les producteurs n’ont éprouvé aucune perte économique significative.
 
La contamination de notre environnement justifie les inquiétudes, même si les spécialistes soutiennent que les bénéfices santé en termes de protection apportés par les fruits et légumes restent supérieurs aux risques liés à la consommation de pesticides. Les résidus n’étant pas biodégradables, on en retrouve dans nos tissus adipeux, notre cerveau, notre sang, le lait maternel et même le placenta… Chez les personnes exposées (agriculteurs, enfants, personnes âgées, femmes enceintes), les risques de développer des problèmes respiratoires, des leucémies, des tumeurs au cerveau, une infertilité ou un effondrement du système immunitaire sont prouvés.
 
De tels problèmes ne peuvent être imputés à un pesticide en particulier, mais à ce que les spécialistes appellent « l’effet cocktail », c’est-à-dire au mélange des produits chimiques.
 
 

Comment éviter d’avaler des pesticides ? - Partie 1

Ils sont partout autour de nous. Dans l’eau que nous buvons, dans les aliments que nous avalons, et même dans la pluie et le brouillard ! Comment limiter leur consommation ? Le point avec nos spécialistes.
Les pesticides ?
Ce sont ces produits chimiques dont le nom se termine en « cide » et qui ont pour mission de tuer des êtres vivants jugés indésirables pour une raison ou pour une autre.
 
Les insecticides éliminent, comme leur nom l’indique, les insectes?;
les fongicides, les champignons; et les herbicides, les herbes dites « mauvaises »…
De plus en plus utilisés dans l’agriculture, ils se retrouvent dans nos assiettes et sont aujourd’hui suspectés d’avoir une action nocive pour notre santé. Au point que, à l’occasion du Grenelle de l’environnement (1), le souhait a été exprimé de voir leur usage diminuer de moitié en dix ans.
 
Mais d’ici là, que faire ?
1. Grenelle de l’environnement, organisation visant à favoriser, en France, les mesures en faveur de l’environnement.

Manger et jardiner bio

30 !  C'est le nombre de traitements pour produire une pomme !
C’est la plus simple et la plus radicale des solutions, mais également la plus coûteuse. Pourtant, même l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) reconnaît que « le mode de production biologique, en proscrivant le recours aux produits phytosanitaires de synthèse [nom technique des pesticides, ndlr], diminue les risques associés à ces produits pour la santé humaine ». Et une étude conduite sur des enfants montre que le passage à une alimentation bio élimine rapidement les résidus d’insecticides de leur organisme (in Environmental Health Perspectives, février 2006).
Si l’on n’a pas la possibilité de changer radicalement son mode d’alimentation, essayons de privilégier déjà les fruits et légumes biologiques. Les possesseurs d’un potager peuvent cultiver leurs produits selon des méthodes naturelles – de nombreuses jardineries proposent des cours et certaines ont déjà supprimé les pesticides de leurs rayons.

Tenir compte des saisons

La planète ne s’en portera que mieux ! Les produits frais et de saison contiennent généralement moins d’additifs et de conservateurs chimiques que les produits parcourant de longues distances ou cultivés à contre-saison. Ces derniers sont produits toute l’année selon un procédé appelé « hors-sol », qui oblige à les traiter plus qu’abusivement.
 

6 recettes brûle-graisses pour fondre avant l’été

Avec le retour des beaux jours, c'est le moment de ranger les doudounes au placard et de ressortir les jupettes, les shorts et les petits tops d'été. Problème : comment se débarrasser des petits bourrelets accumulés pendant l'hiver ? Pour éliminer rapidement le gras (mais sans toucher aux muscles), découvrez 6 recettes brûle-graisses pour passer haut la main l'épreuve du maillot !

Caviar d’aubergine

L'aubergine (tout comme la carotte, la courgette ou encore l'asperge) est très riche en fibres solubles. En arrivant dans le tube digestif, ces fibres se transforment en une sorte de gel qui capte les graisses absorbées au cours du repas... et les élimine avant qu'elles n'aient eu le temps de s'accrocher à nos hanches.
 

Glace au fromage blanc et fruits rouges

On le sait : le citron est un aliment acide. Or, l'acidité a la particularité de ralentir le processus de digestion et donc le passage des sucres dans l'organisme. Résultat : le stockage des calories est limité, notamment au niveau des capitons. Bye-bye cellulite !
 

Makis de truite

Idéales à l'apéritif, ces petites bouchées colorées sont aussi très concentrées en oméga-3. Ces acides gras essentiels favorisent les échanges entre les cellules et empêchent donc le stockage des graisses dans l'organisme… Le bon accompagnement ? Une salade de mâche, qui renferme elle aussi de belles quantités d'omega-3 !
Retrouvez la recette des makis de truite.

Omelette épicée au fromage frais et aux jeunes pousses

La capsaïcine, vous connaissez ? Cette molécule, présente en grande quantité dans le piment, accélère naturellement la dépense énergétique de l'organisme. Une raison de plus de manger épicé… Vous ne supportez pas les saveurs piquantes ? Choisissez plutôt le piment d'Espelette, plus doux que le piment de Cayenne.

Papillote de poulet aux poireaux

Les viandes blanches, elles ont tout pour plaire : quasiment dénuées de graisse mais très riches en protéines, elles ne coûtent pas (trop) de calories mais contribuent au maintien de la masse musculaire. Or, plus on est musclé, puis on brûle de calories, même sans faire de sport…
Retrouvez la recette de la papillote de poulet aux poireaux.

Salade de shiratakis aux crevettes

La crevette est un allié brûle-graisses de taille : d'un côté, l'iode qu'elle contient participe au bon fonctionnement de la thyroïde (dont le rôle est de régir le métabolisme), mais elle renferme aussi des vitamines B, qui contribuent à la transformation des calories en énergie… Un duo gagnant !

vendredi 23 mai 2014

Alimentation: le pouvoir des fleurs

Par exemple des flavonoïdes, des substances bioactives qui présentent un effet antioxydant, et des minéraux. Les fleurs aux couleurs vives en seraient d’ailleurs encore plus riches que, par exemple, des myrtilles, pourtant considérées comme les championnes parmi les baies.

Parmi les fleurs qui sont pour l’instant considérées comme de bonnes sources de nutriments, on retrouve les pivoines arbustives (Paeonia suffruticosa), le chèvrefeuille du Japon (Lonicera japonica Halls Prolific), les pensées de jardin (Viola x wittrockiana) et les œillets des fleuristes (Dianthus caryophyllus). Mais de nombreuses variétés de fleurs attendent encore de faire l’objet de recherches. On pourrait donc en entendre parler dans les années qui viennent...

Avec ces découvertes, les fleurs pourraient donc enrichir encore la liste des ingrédients de nos plats, au profit peut-être de ceux qui ne consomment pas suffisamment de fruits et légumes.

Cependant, ne vous ruez pas dans votre jardin ou dans les champs de fleurs pour aller y cueillir tout ce que vous trouverez pour les ajouter à vos préparations : certaines fleurs peuvent aussi s’avérer toxiques !
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